Par: Yann Desille le 17 août, 2021
Yann Desille

Les soins de santé virtuels, aussi connus sous le nom de télémédecine, sont devenus de plus en plus courants ces dernières années, car de plus en plus d’organisations reconnaissent la nécessité d’offrir à leurs employés un meilleur accès aux services de santé et de bien-être. Bien que la télémédecine ne soit pas nouvelle, il subsiste une certaine confusion sur les problèmes de santé pouvant être traités en toute sécurité à distance.

 

Qu'est ce qui peut être traité en mode virtuel? 

Les problèmes de santé, nouveaux ou connus, qui ne nécessitent pas d’évaluation physique peuvent être traités en toute sécurité dans un cadre virtuel. Il s’agit en fait d’un large éventail de problèmes de santé. En voici quelques exemples : maux de tête mineurs ou connus, problèmes oculaires indolores, problèmes asymptomatiques d’hygiène sexuelle, coupures ou morsures mineures, problèmes thyroïdiens et problèmes courants de santé mentale comme l’anxiété, la dépression et l’insomnie.

Dans ces cas, l’évaluation et les suivis peuvent être effectués par télémédecine. Les professionnel(elle)s de la santé peuvent également prescrire des médicaments ou un arrêt de travail, commander des tests et des examens et diriger les gens vers la ressource appropriée sans qu’une consultation en personne soit nécessaire.

Les soins virtuels sont également une option sûre pour faire le suivi des patient(e)s dont l’état de santé est stable et contrôlé, nécessitant un examen physique pour le diagnostic, mais pas pour le suivi. Lors de ces suivis virtuels, les praticien(ne)s peuvent évaluer les patient(e)s ainsi que renouveler et ajuster ses ordonnances.

 

Qu'est ce qui ne peut pas être traité en mode virtuel?

Il va sans dire que les patient(e)s qui nécessitent des soins d’urgence devront se rendre à l’hôpital. En général, les patient(e)s dans un état instable qui nécessitent la coordination rapide de services de santé ne peuvent pas être traité(e)s par télémédecine, et les procédures invasives ne peuvent pas être réalisées de cette façon.

En outre, si une évaluation physique est jugée nécessaire pour le diagnostic et le traitement des patient(e)s, ces dernier(ère)s doivent être rencontré(e)s en personne. Les professionnel(elle)s de la santé peuvent également commander des radiographies et des analyses de laboratoire, mais celles-ci font partie du processus de diagnostic et ne remplacent pas l’examen physique. De même, tout suivi impliquant des évaluations physiques doit être effectué par les praticien(ne)s prescripteur(trice)s.

Les patient(e)s confronté(e)s à des obstacles pour communiquer en mode virtuel, par exemple en cas de déficience auditive, de déficience intellectuelle ou de psychose, peuvent également bénéficier d’une évaluation en personne.

Dans certains cas, comme lorsque les praticien(ne)s prescrivent des substances réglementées, la réglementation exige un rendez-vous en personne.

 

Que se passe-t-il lorsque des patient(e)s ne peuvent être traité(e)s en mode virtuel?

Idéalement, les prestataires de soins de santé virtuels aideront les patient(e)s à trouver les ressources appropriées pour le traitement en personne de leur problème de santé. Ce qui signifie d’aider les patient(e)s à s’orienter dans le système de soins de santé en trouvant des cliniques ou des hôpitaux offrant les services dont ils(elles) ont besoin, et en les informant des périodes d’attente prévues. 

Le cas échéant, les prestataires doivent également veiller à ce que les patient(e)s soient au courant des options de traitement qui s’offrent à eux (par exemple, les patient(e)s peuvent être en mesure de choisir de consulter un médecin, un(e) infirmier(ère) praticien(ne) spécialisé(e) ou un(e) physiologiste).

Les prestataires doivent également indiquer aux patient(e)s le délai requis par les prestataires de soins en précisant le moment et l’endroit où ils recevront leurs soins, ainsi que la façon qu’ils leur seront prodigués. Ils doivent également l’informer des signes et symptômes à surveiller qui pourraient modifier ce délai.

Enfin, les bons prestataires de soins de santé virtuels doivent également rassurer les patient(e)s et leur offrir la possibilité de discuter de leur problème de santé avec un(e) infirmier(ère) ou un(e) spécialiste en santé mentale, s’il(elle) le souhaite.

Lorsque vous choisissez un programme de soins virtuels pour votre organisation, il est important de savoir qu’il existe des normes que les prestataires doivent respecter, car tous les problèmes de santé ne peuvent pas être traités de façon sécuritaire par télémédecine. Chez Dialogue, notre grande équipe multidisciplinaire peut traiter un large éventail de problèmes, tout en respectant les directives établies qui assurent la santé et le bien-être des gens qui participent à notre régime.

Thèmes: Santé et mieux-être, Pour les organisations

À propos de l’auteur(-trice)

Registered Nurse with experience in critical care, first-line work in remote communities, mentorship and virtual healthcare. I'm particularly interested in safety, accessibility and compliance of care, and in LGBTQ2S+ and BIPOC health.